La sottise, l'erreur, le p ch , la l sine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos p ch s sont t tus, nos repentirs sont l ches; Nous nous faisons payer grassement nos aveux, Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches. Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trism giste Qui berce longuement notre esprit enchant , Et le riche m tal de notre volont Est tout vaporis par ce savant chimiste.