Cet ouvrage s'inscrit dans un d bat important du xviiie si cle sur le fatalisme et l'existence du "Mal". Depuis longtemps d j , Voltaire est farouchement oppos aux id es du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, du principe de raison suffisante et son id e d' harmonie pr tablie . Il est d'autant plus v h ment que sa maitresse, pour laquelle il prouvait beaucoup d'admiration, milie du Ch telet (morte 10 ans plus t t, en 1749) tait une leibnizienne convaincue. Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut pas l' tre mais Dieu l'a cr le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compens ailleurs par un bien infiniment grand. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans qu'il n'y ait cela une cause n cessaire. Cette croyance est ce que l'on appelle l'optimisme leibnizien.