Dodin Bouffant est un ancien magistrat à la retraite dans une petite ville du Jura. Il est renommé comme gastronome émérite, pour son goût raffiné en matière de haute cuisine, sachant marier artistiquement les saveurs. Seuls quelques privilégiés et disciples épicuriens sont invités régulièrement à sa table...
Achet e avant son embarquement sur un navire n grier par le gouverneur du S n gal qui l'am ne Paris pour l'offrir sa tante, la jeune Africaine Ourika re oit une bonne ducation. l' ge de douze ans, elle se rend compte du pr judice que suscite sa couleur de peau. Apr s le mariage de Charles, dont elle est amoureuse, avec une Fran aise, elle se retire au couvent o elle finira par mourir pr matur ment.
A matchbox is simply a box of surprises as its content allows a broad selection of entertaining and sometimes quite intricate tricks and puzzles. Here is a collection of the most mind-twisting brain-bending matchstick puzzles of all time. These ones appeared for the first time in the early 20th century and were all the rage during that period. This book recovers most of them and offers hours of entertainment for young and old alike.
Je ne me propose pas de faire, après tant d'autres, l'histoire de l'État Indépendant du Congo. Pendant près de vingt-cinq ans, un homme, qui s'était imposé à l'Europe par l'audace de ses initiatives, l'éclat de ses promesses, la maîtrise de sa diplomatie, a été le souverain absolu de quinze à vingt millions d'indigènes. Sous couleur de les protéger contre la traite et de les initier à la civilisation, il s'est approprié leur territoire, il a disposé de leur travail, il a établi, partout où s'étendait sa domination, un régime de terreur, il a assumé la responsabilité morale de crimes sans nombre, en accordant, à ceux qui les commettaient, des honneurs, des récompenses, ou, du moins, l'impunité...
... Il n'est guère à contester que Dieu a commencé par être imaginé à la ressemblance de l'homme; pas davantage on ne met en doute que l'anthropomorphisme ait subsisté dans la pensée de nos contemporains, dissimulé seulement par l'euphémisme de l'analogie qui se laisse ployer à tout sens . Nous sommes immédiatement amenés à la question d'une por-tée capitale: l'homme attentif à l'idée qu'il a de soi en tirera-t-il la substance de sa représen-tation du divin, ou au contraire aura-t-il la force de l'en retrancher pour comprendre Dieu en tant que Dieu ? Et cette question à son tour n'aura de forme précise que si nous envisa-geons les différentes perspectives où l'homme s'apparaît. A travers l'identité trompeuse du vocabulaire les bases de la religion se transforment suivant le niveau de conscience où nous aurons porté notre idée de nous-même...
Mechanics for fun is not a textbook. Instead it is a complementary book with some entertaining experiments and descriptions of some exciting natural phenomena. Its aim is to excite the reader interest in mechanics and have him engage in its study. The author has included a number of mechanics' applications in engineering, sports, circus performances and many other unexpected areas.
This book is not a usual arithmetic book. It does not present arithmetic concepts as tedious problems that are often fruitless for everyday life. Instead, using material that is accessible to the majority of the readers, it presents multiple tricks, puzzles and problems, and explains the notions behind them in an enjoyable and entertaining manner. It is recommended for both young students (as a complement to textbooks) and adults.
The Cou method centered on a routine repetition of this particular expression according to a specified ritual--preferably as much as twenty times a day, and especially at the beginning and at the end of each day. When asked whether or not he thought of himself as healer, Cou often stated that I have never cured anyone in my life. All I do is show people how they can cure themselves. Unlike a commonly held belief that a strong conscious will constitutes the best path to success, Cou maintained that curing some of our troubles requires a change in our unconscious thought, which can be achieved only by using our imagination. Although stressing that he was not primarily a healer but one who taught others to heal themselves, Cou claimed to have effected organic changes through autosuggestion.
La notion d'obligation prime celle de droit, qui lui est subordonnée et relative. Un droit n'est pas efficace par lui-même, mais seulement par l'obligation à laquelle il correspond; l'accomplissement effectif d'un droit provient non pas de celui qui le possède, mais des autres hommes qui se reconnaissent obligés à quelque chose envers lui. L'obligation est efficace dès qu'elle est reconnue. Une obligation ne serait-elle reconnue par personne, elle ne perd rien de la plénitude de son être. Un droit qui n'est reconnu par personne n'est pas grand'chose...
... Il me semble que la volonté de Dieu n'est pas que j'entre dans l'Église présentement. Car, je vous l'ai déjà dit, et c'est encore vrai, l'inhibition qui me retient ne se fait pas moins fortement sentir dans les moments d'attention, d'amour et de prière que dans les autres moments. Et cependant j'ai éprouvé une très grande joie à vous entendre dire que mes pensées, telles que je vous les ai exposées, ne sont pas incompatibles avec l'appartenance à l'Église, et que par suite je ne lui suis pas étrangère en esprit...
... Je suis noir. D'autre part, j'ai toujours consid r le culte de la science comme le seul vrai, le seul digne de la constante attention et de l'infini d vouement de tout homme qui ne se laisse guider que par la libre raison. Comment pourrais-je concilier les conclusions que l'on semble tirer de cette m me science contre les aptitudes des Noirs avec cette v n ration passionn e et profonde qui est pour moi un besoin imp rieux de l'esprit ? Pourrais-je m'abstraire du rang de mes cong n res et me consid rer comme une exception parmi d'autres exceptions ? Certes, j'ai trop de logique dans mes conceptions pour m'arr ter cette distinction aussi orgueilleuse que sp cieuse et folle. Il n'y a aucune diff rence fondamentale entre le noir d'Afrique et celui d'Ha ti. Je ne saurais jamais comprendre que, lorsqu'on parle de l'inf riorit de la race noire, l'allusion ait plus de port e contre le premier que contre le second. Je voudrais m me me complaire dans une telle pens e mensong re et inepte, que la r alit , jamais menteuse, viendrait me faire sentir, chaque instant, que le m pris syst matique profess contre l'Africain m'enveloppe tout entier. Si le noir antillien fait preuve d'une intelligence sup rieure; s'il montre des aptitudes inconnues ses anc tres, ce n'est, pas moins ceux-ci qu'il doit le premier germe mental que la s lection a fortifi et augment en lui...
Lors d'un voyage d'affaires, Henri Dunant se rend en juin 1859 proximit de la ville italienne de Solf rino et se trouve alors le t moin des r sultats d'une bataille entre les troupes pi montaises et fran aises d'un c t et autrichiennes de l'autre. Il traverse le champ de bataille l'issue des combats et se trouve profond ment choqu par ce qu'il voit: les bless s gisant au milieu des cadavres sans que personne ne puisse leur porter secours. Il rapporte alors son exp rience dans un ouvrage qu'il intitule Un souvenir de Solf rino...
Ce roman ouvre beaucoup de r flexions sur des sujets qui touchent l'enfance principalement, la diff rence, la tol rance et l'espoir de voir sa vie changer gr ce la seule volont d'y croire et de faire les efforts n cessaires. Le grand air et l'exercice physique sont galement deux bons rem des pour retrouver une bonne sant .
« AZA mon cher Aza les cris de ta tendre Zilia, tels qu'une vapeur du matin, s'exhalent & sont dissip s avant d'arriver jusqu' toi; en vain je t'appelle mon secours; en vain j'attends que ton amour vienne briser les cha nes de mon esclavage: h las peut- tre les malheurs que j'ignore sont-ils les plus affreux peut- tre tes maux surpassent-ils les miens
La ville du Soleil, livr e la fureur d'une Nation barbare, devrait faire couler mes larmes; mais ma douleur, mes craintes, mon d sespoir, ne sont que pour toi...
... La rupture de la tradition antique a eu pour instrument l'avance rapide et impr vue de l'Islam. Elle a eu pour cons quence de s parer d finitivement l'Orient de l'Occident, en mettant fin l'unit m diterran enne. Des pays comme l'Afrique et l'Espagne, qui avaient continu participer la communaut occidentale, gravitent d sormais dans l'orbite de Bagdad. C'est une autre religion, une autre culture dans tous les domaines, qui y appara t. La M diterran e occidentale, devenue un lac musulman, cesse d' tre la voie des changes et des id es qu'elle n'avait cess d' tre jusqu'alors.
L'Occident est embouteill et forc de vivre sur lui-m me, en vase clos. Pour la premi re fois depuis toujours, l'axe de la vie historique est repouss de la M diterran e vers le nord. La d cadence, o tombe la suite de cela le royaume m rovingien, fait appara tre une nouvelle dynastie, originaire des r gions germaniques du Nord, la Carolingienne...
Papa, explique moi donc à quoi sert l'histoire. Ainsi un jeune garçon qui me touche de près interrogeait, il y a peu d'années, un père historien. Du livre qu'on va lire, j'aimerais pouvoir dire qu'il est ma réponse. Car je n'imagine pas, pour un écrivain, de plus belle louange que de savoir parler, du même ton, aux doctes et aux écoliers. Mais une simplicité si haute est le privilège de quelques rares élus. Du moins cette question d'un enfant - dont, sur le moment, je n'ai peut être pas trop bien réussi à satisfaire la soif de savoir - volontiers je la retiendrai ici comme épi¬graphe. D'aucuns en jugeront, sans doute, la formule naïve. Elle me semble au contraire parfaitement pertinente. Le problème qu'elle pose, avec l'embarrassante droiture de cet âge implacable, n'est rien de moins que celui de la légitimité de l'histoire...
On considère assez généralement la qualité et la quantité comme deux termes complé-mentaires, quoique sans doute on soit souvent loin de comprendre la raison profonde de cette relation; cette raison réside dans la correspondance que nous avons indiquée en der-nier lieu dans ce qui précède. Il faut donc partir ici de la première de toutes les dualités cosmiques, de celle qui est au principe même de l'existence ou de la manifestation univer-selle, et sans laquelle nulle manifestation ne serait possible, sous quelque mode que ce soit; cette dualité est celle de Purusha et de Prakriti suivant la doctrine hindoue, ou, pour em-ployer une autre terminologie, celle de l' essence et de la substance . Celles-ci doivent être envisagées comme des principes universels, étant les deux pôles de toute manifesta-tion; mais, à un autre niveau, ou plutôt à d'autres niveaux multiples comme les domaines plus ou moins particularisés que l'on peut envisager à l'intérieur de l'existence universelle, on peut aussi employer analogiquement ces mêmes termes dans un sens relatif, pour dési-gner ce qui correspond à ces principes ou ce qui les représente plus directement par rapport à un certain mode plus ou moins restreint de la manifestation...
In this book, we look into some entertaining stories from famous authors (Leo Tolstoy, Jules Verne, Jonathan Swift, etc.) and analyze them from a scientific point of view. Using simple mathematics and physics tools, we will be able to derive new entertaining questions and answers from these stories. In some occasions, we will be able to accept or refuse the foundations underlying them.
Antoine Bibesco seul me comprend, a écrit Marcel Proust dans une lettre qui a été publiée neuf ans après sa mort. Cette phrase m'a ravi. Mais elle implique des devoirs. Pour comprendre la publication de ces lettres, une explication est nécessaire: une explication géographique d'abord. Marcel Proust habitait au 44, rue de Courcelles; moi j'habitais au 69 de la même rue. Il suffisait de connaître Marcel Proust, même un peu, pour savoir qu'on avait affaire à un des hommes les plus intelligents de cette terre. Quand je le connus, son accueil charmant m'encourageait à le voir, surtout qu'il était toujours chez lui...
Le narrateur reçoit la visite de son ami Hubert et lui annonce qu'il écrit un livre intitulé Paludes. L'ouvrage s'inspire de deux vers de Virgile à propos de Tityre, le célèbre berger des Bucoliques: celui-ci, bien que possédant un champ plein de pierres et de marécages, est heureux de son sort. Le narrateur expose ensuite son projet à Angèle, avec laquelle il entretient une morne relation vaguement amoureuse. Il note diverses remarques sur Richard qui, satisfait de la médiocrité de son existence besogneuse, rappelle Tityre. La vie du narrateur est grise, elle aussi. Une exaspérante monotonie préside à tous les maigres événements de ses journées oisives. Ses relations avec les littérateurs qu'il fréquente, aussi bien qu'avec ses amis Hubert et Angèle, sont moroses...