En dition bilingue RUSSE/FRAN AIS, avec lecture audio int gr e: Non seulement vous pouvez lire Le Petit H ros en fran ais et en russe, mais vous pouvez aussi couter la lecture de cet ouvrage soit dans sa version originale russophone, soit dans sa traduction fran aise. Comment ? Gr ce votre t l phone, tablette ou webcam. L'id al pour am liorer votre ma trise de la langue de Dosto evski, ou de celle de Moli re
Emprisonn pour complot politique et sous le coup d'une tr s lourde peine, Dosto evski compose du fond de sa cellule ce petit chef-d'oeuvre de vitalisme, en explorant l'un de ses th mes de pr dilection: l'enfance pensive.
Le petit h ros, c'est un gar on de onze ans qui, en s' prenant pour une dame mari e, s' veillera au monde tout agit par les troubles d'un premier amour.
Un an apr s Un Coeur faible, Dosto evski narre ici les r actions d'un jeune corps, le pouls s'acc l rant, les pens es inexprimables, ou encore les actes de bravoure accomplis pour impressionner sa belle, avec une profondeur et une subtilit encore aujourd'hui sans quivalent.
Rodion Romanovitch Raskolnikov est un tudiant sans le sou, g de vingt-trois ans. Par manque d'argent, il a d abandonner ses tudes et vit dans un quartier mal fam de Saint-P tersbourg. Rong par la pauvret , il s'isole du reste du monde. Alors qu'il vend son dernier bien, la montre de son p re, une usuri re, une id e lui vient l'esprit: un meurtre est-il moralement tol rable s'il conduit une am lioration de la condition humaine ? Il a d cid d'assassiner l'usuri re depuis quelque temps, mais son plan ne se d roule pas comme pr vu et il commet un double meurtre. Pris de remords et de culpabilit , il se rend compte qu'il ne peut tre pardonn et qu'il ne sera jamais un grand homme, comme il l'esp re tant. Raskolnikov passe du crime au ch timent...
Le prince Mychkine est un tre fondamentalement bon, mais sa bont confine la na vet et l'idiotie, m me s'il est capable d'analyses psychologiques tr s fines. Apr s avoir pass sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son pilepsie, il retourne en Russie pour p n trer les cercles ferm s de la soci t russe, sans sou ni attache, mais avec son titre de noblesse et un certificat de recommandation en poche. Il se retrouve par hasard m l un projet de mariage concernant Nastassia Filippovna, jeune femme tr s belle, adul e par un grand nombre de soupirants, mais dont le seul amant est Totzky, son tuteur de 55 ans qui l'a lev e et en a fait sa ma tresse d s la petite adolescence...
La maison des morts, c'est le bagne de Sib rie o Dosto evski a purg comme condamn politique une peine de quatre ann es de travaux forc s et de six ans de «service militaire . Mais la maison des morts, c'est aussi le Goulag. La Russie de Dosto evski est d j celle de Staline, de Beria, de Vychinski, des grands proc s o les accus s rivalisent devant leurs procureurs de contrition et d'aveux. Comme l' crit Claude Roy, «la Russie d'hier et la Russie moderne sont exemplaires dans la science du ch timent sur deux points essentiels. Elles ont pouss plus avant peut- tre qu'aucun peuple l'art de donner aux tortionnaires cette paix de l'esprit que procure la bonne conscience. Elles ont su simultan ment contraindre un nombre important de leurs victimes, non seulement subir sans r volte les preuves inflig es, mais donner leurs tourmenteurs un total acquiescement.
La Timide est une nouvelle de l' crivain russe Fiodor Dosto evski, publi e en novembre 1876 dans son Journal d'un crivain. Pr sentation de l'auteur:
« Je demande pardon mes lecteurs de leur donner cette fois un conte au lieu de mon « carnet r dig sous sa forme habituelle. Mais ce conte m'a occup pr s d'un mois. En tout cas, je sollicite l'indulgence de mes lecteurs.
Ce conte, je l'ai qualifi de fantastique, bien que je le consid re comme r el, au plus haut degr . Mais il a son c t fantastique, surtout dans la forme, et je d sire m'expliquer ce sujet.
Il ne s'agit ni d'une nouvelle, proprement parler, ni de « m moires . Figurez-vous un mari qui se trouve chez lui, devant une table, sur laquelle repose le corps de sa femme suicid e. Elle s'est jet e par la fen tre quelques heures auparavant...
Est-il possible de croire? S rieusement et effectivement? Tout est l . Stavroguine envo te tous ceux qui l'approchent, hommes ou femmes. Il ne trouve de limite son immense orgueil que dans l'existence de Dieu. Il la nie et tombe dans l'absurdit de la libert pour un homme seul et sans raison d' tre. Tous les personnages de ce grand roman sont poss d s par un d mon, le socialisme ath e, le nihilisme r volutionnaire ou la superstition religieuse. Ignorant les limites de notre condition, ces id ologies sont incapables de rendre compte de l'homme et de la soci t et appellent un terrorisme destructeur.
Sombre trag die d'amour et de mort, Les Poss d s sont l'incarnation g niale des doutes et des angoisses de Dosto evski sur l'avenir de l'homme et de la Russie. D s 1870, il avait pressenti les dangers du totalitarisme au XX si cle.
Comportant une part autobiographique certaine, ce livre relate l'histoire d'Ivan Petrovitch (Vania), romancier phtisique et solitaire, qui aime d sesp r ment Natacha, la fille de l'homme qui l'a lev , laquelle en aime un autre, le fils du prince Valkovski. La conception du monde de Dosto evski s'y exprime clairement pour la premi re fois: il est possible de croire en la bont de l'homme; notre salut est entre nos mains. Le succ s ne fut pas au rendez-vous tant aupr s de la critique qu'aupr s des amis de l' crivain.
N totchka Nezvanova, crit entre 1847 et 1849, alors que Dosto evski n'avait pas trente ans, met en sc ne une jeune orpheline amoureuse de son beau-p re -- violoniste peut- tre g nial mais alcoolique --, puis attir e par la fille de l'homme qui finalement la recueille et l' duque. Chemin faisant, au gr de sa vie chaotique, se r v le sa passion pour le chant.
Le Joueur est un roman de l' crivain russe Fiodor Dosto evski paru en 1866. R dig dans l'urgence, le roman a t dict en vingt-sept jours Anna Grigorievna Snitkina. Press par son diteur Stellovski, qui il avait promis ce roman, contemporain de Crime et Ch timent, Dosto evski en a n anmoins fait une oeuvre marquante.
Yegor Ilich Rostaniev, colonel la retraite, est veuf avec deux enfants de huit et quinze ans. Il vit dans son petit domaine et vient de recueillir sa m re, dont le mari, le g n ral Krakhotkine, vient de d c der. Sa m re, insupportable et capricieuse, vit entour e d'une cour de comm res acari tres. Elle vient de s'enticher d'un parasite dot d'un amour-propre immense, Foma Fomitch Opiskine. Tout ce petit monde vit maintenant chez Rostaniev.
Le narrateur, Sergey Aleksandrovich est le neveu de Rostaniev, il s'inqui te pour son oncle, il le sait trop brave et pas de taille lutter contre sa m re et cet Opiskine dont il n'a que de mauvais chos...
Les Pauvres Gens est le premier roman de l' crivain russe Fiodor Dosto evski, qui commence l' crire en 1844, aussit t apr s avoir quitt l'arm e. Le texte para t le 15 janvier 1846 dans le Recueil p tersbourgeois et conna t aussit t un grand succ s. Les Pauvres Gens est un roman pistolaire, le seul de Dosto evski.