On July 17, 1794, a group of Carmelite sisters stand at the foot of the scaf-fold in the Place de la Révolution. Convicted of the capital crime of being fanatics-anti-revolutionary, anti-libertarian fanatics-they have been con-demned to death and now confront the final, fearful steps to martyrdom. Before this ultimate moment, their community has been sifted like wheat: the youngest among them, the aristocratic Blanche de la Force, afraid equally of life and of death, has run away. Now, in this final, fatal hour, the sisters pray that their faith not may fail, and that the anguish of fear might submit to the love that is as strong as death.
The Fearless Heart, an English translation by Michael Legat of Dialogues des Carmélites (originally published in 1950), was intended by Bernanos for film adaptation, the scenario of which had been prepared by the French Dom-inican priest Raymond Bruckberger. In its eventual movie form (1960), the complexity, beauty, and vitality of Bernanos's work is tangible; still more impressive, however, is the power of text in its own right to communicate just as powerfully those same characteristics.
Should writers aim to comfort their readers or to shock them out of comfort? Georges Bernanos (1888-1948), one of the great Catholic authors of the twentieth century, argues for the latter. In this incisive series of letters and essays, collected here for the first time in English, Bernanos rails against the propagation of unreflective piety and simplistic views of the divine.
In Christianity and the Writer's Task, Bernanos lambasts the mediocrity and lukewarm faith of believers who have laid down their crosses in favor of a palliative Christianity. Instead, he contends that a good writer must portray the harsh realities inescapably intertwined with sanctity and the necessity of suffering for the sake of sainthood.
Bernanos's Journal Entries and Letters Recounting an Ecclesial Existence demonstrate the celebrated author's disgust with what his contemporary Dietrich Bonhoeffer called cheap grace. Bernanos warns that the mediocrity of others keeps open a wound in us that mustn't stop festering and causing us pain; and it would close only at the risk of poisoning the whole organism. A good writer must show that though the cost of discipleship is high, it is the only thing worth paying for.
The author of Diary of a Country Priest brings these ideas to a head in his Sermon of an Agnostic on the Feast of St. Thérèse, which imagines an educated non-believer trying to shake half-asleep Sunday churchgoers out of their spiritual slumber. Bernanos's agnostic takes his audience to task, compelling both them and us to consider how and why a comfortable Christian is an oxymoron. Bernanos portrays the dangers of keeping the saints whom we purport to praise as our patrons at arm's length. Instead, the faithful must listen to Christ's call to become as children-radically surrendered. Bernanos's prescient warnings for those living in a self-proclaimed materialistic society sound with the voice of revelation: You will never disarm them save by heroism.
Les Grands Cimeti res sous la lune est un pamphlet de l' crivain fran ais Georges Bernanos, paru en 1938, dans lequel celui-ci d nonce violemment les r pressions franquistes de la Guerre d'Espagne.
« T moignage d'un homme libre , Les Grands Cimeti res sous la lune est la deuxi me oeuvre de Bernanos en tant que pamphl taire, apr s La Grande Peur des bien-pensants (1931). L'ouvrage est d'abord publi sous formes d'articles r guliers dans la revue dominicaine Sept (tr s ouverte l'autonomie des la cs par rapport l' glise), laquelle succ dera Temps pr sent.
Le pamphlet consommera d finitivement la rupture avec l'Action fran aise entam e six ans plus t t.
Il regagna misérablement son lit, tête basse, avec une sorte d'humilité vile qui marquait bien la profondeur de sa chute, son caractère irréparable, pareil moins à un menteur confondu qu'à un animal dressé qui aurait raté son tour. Bien qu'il s'abandonnât désormais, cet abandon ne lui apportait aucun soulagement certain: une issue semblait ouverte, au contraire, aux eaux dormantes et pourries de l'âme.
Les Ténèbres est un diptyque composé de deux romans, L'imposture et La Joie (Prix Femina 1929), publiés respectivement en 1927 et 1928. On y retrouve l'histoire d'un abbé qui se rend compte que sa vie est une duperie, qu'il s'est menti à lui-même et n'a jamais véritablement cru en Dieu. Bernanos nous décrit à son sujet une plongée dans les abîmes du doute. Plus tard, il sera confronté à Chantal, une jeune fille dont la luminosité s'oppose à sa noirceur.
À travers les deux volets de cette même histoire, Bernanos invite le lecteur à une réflexion sur la crise de la modernité, la perte de la foi qui en découle et le combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous entre le bien et le mal. C'est aussi une prodigieuse critique des institutions religieuses.
M. de Clergerie, sa m re (qui joue la com die de la folie) et sa fille, Chantal, ont provisoirement quitt Paris pour un s jour Laigneville. Ils profitent de l'agr able t normand. Au cours d'une discussion avec son p re, la jeune Chantal laisse percevoir sa nature mystique, sa puret et sa simplicit , mais elle ne se sent pas pr te pour prendre le voile. Son p re souhaite pourtant qu'elle s' tablisse: il est surtout soucieux de sa carri re de savant et du fauteuil qu'il brigue l'Acad mie. Une sc ne avec sa grand-m re qui a perdu la raison montre les aptitudes tranges et comme surnaturelles de Chantal de Clergerie: elle semble capable de communiquer avec les mes...
«... Avant que le vieux pr tre ait pu faire un geste ni pousser un cri, elle avait perdu toute ressemblance humaine, bien qu'elle par t toujours d'aplomb sur les paules, et il vit, sa grande surprise, cette esp ce de sph re clatante se tourner lentement vers lui, s'incliner deux fois comme pour un geste d'adieu. Il n' prouvait d'ailleurs aucune crainte, mais seulement une lassitude extr me, un alanguissement comparable celui qui pr c de le r veil.
L'un de ses bras tendus reposait mollement, il sentait sur l'autre, la hauteur du coude, la pression d'une main fr missante, et laissant alors retomber sa nuque, il s'aper ut qu'il tait couch sur le dos...
«... Le scandale n'est pas de dire la v rit , c'est de ne pas la dire tout enti re, d'y introduire un mensonge par omission qui la laisse intacte au dehors, mais lui ronge, ainsi qu'un cancer, le coeur et les entrailles. Je sais qu'un tel propos fera sourire un grand nombre de dignitaires d'Action Catholique et de pr lats politiques. Mais moi, je ne me lasserai pas de r p ter ces gens-l que la v rit ne leur appartient nullement, que la plus humble des v rit s a t rachet e par le Christ, qu' l' gal de n'importe lequel d'entre nous, chr tiens, elle a part la divinit de Celui qui a daign rev tir notre nature, -- consortes ejus divinitatis, -- entendez-vous, menteurs ? ...
Mouchette, c'est l'enfance meurtrie, c'est la pauvret marginalis e, la diff rence rejet e. Elle est, forc ment, la tra n e que tout un village de bien-pensance s'autorise d busquer sans am nit . Mais Mouchette se bat, avec une f rocit d risoire, d sordonn e...
Ce recueil contient trois nouvelles d'importance majeure dans l'oeuvre de Bernanos: «Madame Dargent (1922), «Une nuit (1928) et «Dialogue d'ombres (1928). Ces derni res montent un auteur plus que jamais obs d par la mort et les inqui tudes face cette ultime preuve.
Esta apasionada defensa de la libertad es un desaf o a las idolatr as paganas de ganancia y fuerza, con una incre ble actualidad. Esta diatriba contra la sociedad de las m quinas es un grito futurista, para se alar una sociedad en la que es posible llevar una vida digna de seres humanos.
En 1948, el reconocido escritor de inspiraci n m stica Georges Bernanos desapareci , dejando el manuscrito de un ltimo libro, publicado p stumamente: Francia contra robots. Esta apasionada defensa de la libertad es un desaf o a las idolatr as paganas de ganancia y fuerza, con una incre ble actualidad. Esta diatriba contra la sociedad de las m quinas es un grito futurista, para se alar una sociedad en la que es posible llevar una vida digna de seres humanos.
Esta visionaria obra se ala una Sociedad futura donde la tecnolog a domina a los seres humanos y los deshumaniza. Atacando la conformidad burguesa en nombre de sus creencias cat licas, el autor afirma que no es ni de izquierda ni derecha y los conflictos internos son especialmente la fuente de las maldades que disminuyen al hombre y todas las tiran as que lo aplastan.
El peligro no est en las m quinas, de lo contrario deber amos hacer este sue o absurdo de destruirlas por la fuerza, a la manicura de los iconoclastas que, rompiendo las im genes, se halagaron aniquilando tambi n las creencias. El peligro no est en la multiplicaci n de m quinas, sino tambi n en el n mero cada vez mayor de hombres, que desde su infancia, solo desean lo que las m quinas pueden proveer.
«... Ob issance et irresponsabilit , voil les deux Mots Magiques qui ouvriront demain le Paradis de la Civilisation des Machines. La civilisation fran aise, h riti re de la civilisation hell nique, a travaill pendant des si cles pour former des hommes libres, c'est- -dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots...